Les tantes de Kerellot
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Emilienne Le Lann racontait souvent, que les tantes de Kerellot avaient décidé de donner leurs biens à sa mère, Thérèse Laé. La grand-mère, Marie Ursule Mercier, s'y est farouchement opposée : « pourquoi pas les autres ? »
Finalement rien en s'est fait.
Mais de quelles tantes s'agissait-il ?
Allain Marie Laé s'est marié deux fois : la première fois avec Marie Joseph Keraudren, qui décèdera en 1842, puis avec Marie Perrine Quézédé, dont il a eu plusieurs enfants.
Il y a eu
Marie Jeanne, qui a épousé Louis Goulet,
Angélique Marie, qui a épousé Pierre Douarinou,
Marie Louise, qui a épousé Joseph Le Floc'h
Marie Augustine, qui a épousé Pierre Mazeas,
Marie Perrine et Hervé Laé, qui sont restés célibataires.
Quand on reprend les documents de la caisse en bois, il apparaît, que Véronique Quélen a acheté en 1888 à Marie Jeanne et Angélique les biens issus de la succession de leur demi-frère, François Marie, né du premier mariage, en l’occurrence le second penty.
On ne sait pas exactement, quels étaient les biens, dont chacun disposait. Il y a seulement le fait, qu'il y avait 6 lots dans la succession d'Alain Laé et que nous avons la copie du 6ème lot, qui fut attribué à Marie Louise.
Jean Laé et sa mère, Véronique Quélen, ont acheté des parcelles appartenant à Marie Jeanne, Marie Louise, Hervé, Augustine.
Par soustraction on va donc conclure, qu'il n'y avait qu'une tante : Marie Perrine.