Allons du côté d’Allègre

 

Version 3.7_Page 07-02_décembre 2019

 

Allègre est la ville, où sont nés les parents de Mamie. Pour retrouver ses ascendants, il faut donc y aller.


Point de passage obligatoire


 

Allègre est une commune de la Haute Loire, qui est située au nord du Puy, entre les monts du Forez et les monts du Velay. C’était un passage obligé pour aller du Puy à Clermont Ferrand.

La ville est bâtie sur un col avec, d’un côté, la colline où a été construit le château et, de l’autre, un ancien volcan, appelé le mont Bar.

Entourée de murs à l'origine, la ville s’est peu à peu étendue vers le sud (le faubourg).

 


La potence


Le château ayant brûlé au 17ème, par suite d’un gigantesque feu de cheminée, les habitants ont récupéré les pierres pour construire leurs maisons. Il ne reste plus qu’une ruine appelée la « potence ».


 

Elle est traversée par une rue principale, orientée à peu près sud-nord avec une porte, qui sépare la place du marché (place Marchedial ou Marchediale) du faubourg. Le cadastre napoléonien de 1823 montre bien la succession ininterrompue des maisons.

 

 

 

La place Marchediale

 

La charcuterie de Joseph Isidore Garnier, grand père de Mamie, était située place du marché (autrefois place Marchediale), où se trouvait les foires aux bestiaux. Les boutiques étaient apparemment toutes du même côté de la place, mais je ne sais pas où se situait réellement la charcuterie. Comme la ville est construite sur un col, la place est en forte pente. Au-delà de la porte on aperçoit le faubourg. L’autre grand père de Mamie, Jean Joseph Blanc (dit aussi François !), était marchand de vins dans le faubourg d’après le recensement de 1886.

 

 

Une autre vue de la place, prise tôt le matin. Il n'y a pas encore de voitures. en face une maison de notable.

 

 

Allègre ne compte plus aujourd’hui qu’un millier d’habitants, à la suite d’une érosion lente, qui a commencé dès le milieu du 19ème, où elle en a compté le double.

 

Lors du dénombrement de 1881 il n’y a déjà plus que 1661 habitants, donc 1045 au bourg et le reste réparti entre 13 hameaux. Cette même année Crozon compte 908 habitants au bourg, le reste (7715) étant réparti dans un très grand nombre de villages. Les deux bourgs sont d’importance comparable. Ils ont à peu près le même nombre d’habitants par logement : 3,4 en moyenne pour Allègre et 3,5 pour Crozon. Par contre je n’ai pas vérifié, s’il y avait un marchand de parapluie à Crozon en 1881, comme on en trouve un à Allègre.

 

La situation d'Allègre fait penser à celle de Vermenton, ville d'origine des Saclé, qui a également perdu la moitié de ses habitants.

Comme dans beaucoup de cas similaires, le suivi des familles par l’étude des dénombrements est difficile, car on retrouve souvent les mêmes noms, notamment Garnier, Giraud…Par contre il n’y a qu’une seule famille Blanc en 1886, .alors, que c'est un patronyme relativement courant dans la région.