Vous prendrez bien un peu de « sosa »

Version 3.7_Page 00-41_novembre 2019

 

 

Pour pouvoir comprendre le contenu des nombreux documents récupérés il a fallu s’intéresser aux filiations.

 

 Par commodité cela s’est fait en commençant par le recensement des ancêtres les plus proches, puis par l'exploitation des généalogies publiées sur internet, notamment celles, qui se trouvent sur le site GENEANET. il y a eu aussi la recherche dans les archives du Finistère, qui ont été numérisées : Etat-civil, BMS, dénombrement de populations….

 

Les tables décennales, qui permettent de faire un tri rapide, ne remontent pas avant l’an11. A partir de la révolution on trouve souvent une récapitulation en fin d’année, qui permet de gagner du temps. Au-delà c’est plus complexe, d’autant plus que le texte est parfois à peine lisible

 

Avec un peu de difficultés on arrive quand même à retrouver une partie de la 8ème génération, mais les informations récupérées sont aussi plus sommaires, notamment au niveau des filiations. Les âges sont très approximatifs. De plus il y a beaucoup d’homonymes.Certaines généalogies publiées sur internet sont alors sujettes à caution.

 

Il faudrait aller consulter sur place les documents, qui ne sont pas encore numérisés. Ce sera pour plus tard, du moins, si cela présente un intérêt quelconque.

 

La numérotation de Sosa-Stradonitz

 

Pour classer les individus il existe plusieurs méthodes. Dans notre cas ce sera celle de Sosa-Stradonitz.


C'est une méthode de numérotation des ancêtres pour les généalogies ascendantes. Elle fut mise au point par le franciscain et généalogiste Jérôme de Sosa en 1676

Elle attribue le numéro 1 à l'individu étudié puis le numéro deux à son père et trois à sa mère.

Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant (2n) et chaque femme un numéro double de celui de son enfant, plus un (2n + 1).

En général, à partir d'un certain degré, infiniment variable selon les situations, les tableaux sont incomplets, mais la numérotation permet d'en maintenir la cohérence : les ancêtres non connus ont un numéro prévu, fonction de leur place dans l'arbre d'ascendance.

La numérotation prévoit 2n ascendants au degré n. L'augmentation indéfinie du nombre d'ascendants ne peut se produire : on retrouvera nécessairement les mêmes personnages à plusieurs places différentes si on poursuit l'arbre d'ascendance suffisamment loin. Ce phénomène s'appelle implexe. En cas d'implexe, un même ascendant se voit attribuer plusieurs numéros d'ascendance, caractérisant chacun une de ses places dans le tableau d'ascendance.

Une première grille figure ci-dessous.


Elle est limitée à la 5ème génération pour plus de lisibilité.


1ère génération

2ème génération

3ème génération

4ème génération

5ème génération

1

Sylvain

Le Bihan

2

Edouard

Le Bihan

4

Hervé

Le Bihan

8

Yves

Le Bihan

16

Prosper

Le Bihan

17

Françoise Kerspern

9

Marie Louise Capitaine

18

Jean Louis Capitaine

19

Isabelle Goascoz

5

Célestine

Potin

10

Edouard Célestin Potin

 

20

Auguste Marie Potin

21

Elise Françoise Emilian

11

Marie Jeanne Péran

22

Yves Péran

23

Margueritte Le Monze

3

Emilienne

Le Lann

6

Pierre

Le Lann

12

Jean Marie

Le Lann

24

Jean Louis Marie Le Lann

25

Louise Virginie Penfrat

13

Jeanne Louise Marie Jouin

26

Pierre Louis

Jouin

27

Marie Louise Jeanne Stéphan

7

Thérèse

Laé

14

Jean

Laé

28

Auguste

Laé

29

Véronique Quelen

15

Marie Ursule Mercier

30

Joseph

Mercier

31

Marie Jeanne Quelen

Les grilles 48

 

Dans un premier temps 8 grilles ont été construites pour faciliter la lecture des documents récupérés, une pour chacun de mes arrière-grands parents. Elles ont comme base  la numérotation SOSA et elles vont de la 4ème à la 8ème génération ; elles seront appelées « grilles 48 » pour les différencier des nouvelles grilles, qui ont été élaborées pour traiter des générations plus anciennes. Ces grilles « 48 » sont abordées dans les pages du site "Tregoudan". Dasn certains cas on se limitera même à des grilles "47".

 

Les pages « Termaji » ou « Effets de zoom » 

 

Dans la plupart des cas les filiations des « grilles 48 » ont été déduites des documents contenus dans la caisse, des généalogies réalisées dans la famille ou des informations extraites des documents mis en ligne par le conseil général. Pour valider certaines d’entre elles, il a été fait appel aux travaux de nombreux internautes; du moins ceux, qui ont été mis en ligne, essentiellement sur le site GENEANET.

 

Comme il restait encore des incertitudes, parfois des incohérences il a fallu aller plus loin dans l’exploitation des informations mises en ligne, avec, chaque fois que possible, une relecture des documents des archives.

 

Du coup on se retrouve avec une quantité énorme d’informations, qui ont été rangées dans de nouvelles grilles, en gardant le principe d'une grille à 5 générations; dans les deux premières colonnes il y a toujours les deux dernières des grilles précédentes, afin d'assurer une continuité.

 

Par ailleurs il faut avoir suffisamment d'informations dans la 4ème colonne, sinon on reste aux grilles précédentes.

 

Il y a pour commencer les "grilles 711", de la 7ème à la 11ème génération, puis les "grilles 1014", de la 10ème à la 14ème génération. Enfin il y aura quelques très rares "grilles 1317".

 

Exceptionnellement il y aura aussi quelques "grilles 913" et même des "grilles"610" pour certains ascendants d'Anne Marie. Les références Sosa de ses ascendants sont précédées de la lettre A.

 

Ces nouvelles grilles sont regroupées dans les chapitres « Termaji », portant les numéros 40 à 59 ; ils sont aussi appelés « Effets de zoom ».

 

Toutes ces grilles doivent être mises en jour en permanence en fonction des informations supplémentaires, que l’on peut être amené à collecter.

 

Difficultés de la méthode utilisée

 

 

La principale difficulté de la méthode utilisée est qu’elle ne rend pas compte automatiquement des frères et des sœurs. On les retrouve seulement dans des cas où il y a eu des mariages dans la même famille, comme avec les Téphany,  Quélen,  Mercier ou  Le Guen, pour ne citer que ceux de la branche Laé-Mercier…

 

Or dans la plupart des documents disponibles sur le net ce sont justement des frères et des sœurs, qui sont cités. Parfois il en manque, parfois il y a des confusions, car le même prénom peut être attribué plusieurs fois lors de décès en bas âge.  Il faut alors consulter le dénombrement des populations et remonter dans l’état civil, mais cela n’est valable que pour le 19ème siècle. Au-delà c’est souvent assez difficile à analyser.

 

Il y a ensuite le phénomène d’implexe, qui conduit à attribuer plusieurs numéros à un même individu. Au-delà de deux cela devient vite difficile à gérer ; or on arrive parfois à 5 numéros différents. Curieusement je n’ai pas repéré dans les nombreuses généalogies en ligne de situation similaire. Il doit bien y en avoir et il y a probablement un moyen simple de s’en sortir, mais je ne l'ai pas trouvé.

 

Le numéro 1

 

Certains généalogistes ont pris comme base leurs petits enfants,  je préfère rester sur le schéma actuel, où je prends le numéro « 1 ». Cela se traduit par un écart de 1 ou 2 générations avec beaucoup de généalogies figurant sur le site GENEANET. Il y a parfois des écarts beaucoup plus importants, ce qui est assez suspect, car l’analyse des dates de naissance sur 3 siècles montre que l’écart moyen entre deux générations est de l’ordre de 30 ans, avec peu de variations entre les familles ou les régions.