La succession Le Lann-Jouin

 

 

 

Version 3.6_Page 04-51_ février 2019

 

 

La lecture du partage de 1931 entre les 3 héritiers du couple Le Lann-Jouin va remettre partiellementen cause    une partie du contenu des pages sur la famille Le Lann.

 

 

En effet, si dans notre exemplaire, le notaire énumère les parcelles revenant à Pierre Le Lann, il donne ensuite l’origine de propriété, à l’exception d’une seule, qui lui a probablement échappé.

 

 

L’origine des parcelles

 

 

Il apparaît alors, que les biens à partager sont de plusieurs origines :

 

La succession des grands parents Pierre Louis Jouin et Jeanne Marie Louise Stéphan (partage du 7 janvier 1900)

 

La succession  de Jean Louis Marie Stéphan, oncle de Marie Jeanne Jouin (attribution par licitation du 8 janvier 1911)

 

L’achat des biens de Paul Jouin (acte daté du 14 janvier 1907), dont la petite maison de la rue de la Mairie

 

L’achat des biens de Jean Marie Ollivier (acte du 20 mars 1899), dont la parcelle sur laquelle se trouve la grande maison

 

L’achat par adjudication volontaire de la parcelle B9  aux héritiers de Marie Jeanne Penfrat le 24 janvier 1903.

 

 

Dans la liste il ne manquerait, que la parcelle B1149 du Gouerest.

 

 

Plusieurs remarques

 

 

Une première remarque : il n’y a rien en provenance de la famille Le Lann.

 

 

Seconde remarque : la maison de la rue de la Mairie s’est retrouvée dans le lot attribué à Paul Jouin lors du partage de 1900, mais elle peut-être été néanmoins habitée par Jeanne Louise Jouin et Jean Marie Le Lann lors de la naissance de Pierre Le Lann en 1892.

 

 

Troisième remarque : la grande maison a été construite après l’achat des biens de Jean Marie Ollivier en 1899. Pour mémoire celle des Maudire, située à côté, a été construite en 1901

 

 

Quatrième remarque : la plupart de parcelles de terre sont autour des villages de Trévarguen et de Keruzou

 

 

Cinquième remarque : la seule parcelle rattachée au village de Lanvernazal se trouve en fait à mi-chemin avec celui de Kerincuff. Louis Maudire avait la parcelle voisine.

 

 

Conclusions :

 

 

Pierre Le Lann est né probablement rue de la Mairie.

 

A part une parcelle, il n’y a pas de biens venant de la famille Salaün.

 

Les biens de Trévarguen et Keruzou sont probablement des biens de la branche Stéphan-Herjean.

 

Qui est Jean Marie Ollivier ? Marie Jeanne Penfrat ?

 

 

Que dit le dénombrement des populations ?

 

Il faut en effet essayer de suivre le déplacement des ascendants Jouin.

 

Pierre Jouin (SOSA 104) est né à Argol, mais il s’est marié en 1783 à Roscanvel. Est-il venu lui aussi dans le cadre des travaux de construction  des lignes de Quélern ?  On retrouve son fils, François Louis Marie Jouin (SOSA 52), à Kergadiou avec Marie Guillemette Salaun son épouse.

 

Pierre Louis Jouin (26) est au bourg en 1866. Or la maison de la rue de la Mairie n’existe pas en 1830. Elle a probablement été construite lors de la construction  de l’école des garçons.

 

On retrouve bien Jean Marie Ollivier à Trévarguen en 1861, mais il ne semble pas y avoir d’informations sur Généanet.

 

 

Conclusion : il reste encore beaucoup à creuser.