Le moulin du diable

 

Version 3.7_Page 02-15_novembre 2019

 

Quand on suit le ruisseau depuis le pont on rencontre à plusieurs endroits des rigoles plus ou moins bien dessinées, parfois larges, parfois étroites, sans,qu'elle aboutissent à un moulin ou à un réservoir. Il y a également un mur, qui barre la vallée. C'est peut être le vestige d'un réservoir abandonné.

Puis, après avoir quitté la fontaine, on rencontre un mur de barrage parfaitement conservé.

Au bout on voit encore l'emplacement de la vanne de barrage.

En poursuivant le chemin on constate la présence d'une rigole bien nette le long du chemin.

Elle se retrouve enfin de l'autre côté du chemin, qui domine un dernier marais au fond duquel apparaissent les ruines d'une construction, Cette ruine est probablement ce qui reste du moulin "Morvan" ou Moulin  du diable

En 2018 la végétation a à nouveau recouvert complètement les ruines.

Les maintenir dégagées sera une oeuvre de longue haleine.

 

Pourtant sur un plan de 1780 décrivant la bataille de Camaret on retrouve bien le moulin du diable (à côté du numéro 10) Il existait donc déjà à la fin du 18ème siècle car cette carte est une copie "améliorée" d'une carte de 1694, sur laquelle le moulin n'est pas mentionné. On trouve tout au plus la mention de la batterie, qui défend l'accès à la grève du Quimpérou.