Le GR34 longe le goulet

 

 

Version 3.7_Page 02-34_novembre 2019

 

 

La plupart des forts ont été décrits dans l'inventaire de Patrimoine. Ils figurent aussi sur les blogs de l'association 1846 et de l'AVPR.

 

 

C'est la partie la plus intéressante du fait de la variété des paysages, même si elle présente un risque important dans son tracé. En 2018 il était d'ailleurs interrompu entre la Pointe des Espagnols et la Pointe Robert.

 

De la pointe au Stiff

 

 

Le point de départ est au niveau de la plate-forme. On voit nettement sur la photo le chemin en lacets côté Rade de Brest ; il permettait d'accéder à la batterie basse.

 L'autre chemin est plus discret das la mesure, où il passe par un bosquet de noisetiers assez dense. Il rejoint le mur d'enceinte du fort.

Arrivé à la batterie le GR34 se poursuit vers le goulet en franchissant les anciennes fortifications du fort. Il reste les rails, qui permettaient de transférer les munitions de la soute vers les canons, notamment ceux du Pourjoint, batterie située au ras de l'eau. 

En principe on devrait pouvoir traverser la batterie basse et rejoindre l'autre chemin face à la Cormorandière.

 

Pointée vers Brest, elle permettaient de prendre à revers les navires, qui auraient pu franchir le Goulet.

Le chemin monte ensuite vers le sommet de la falaise.

Il y a cependant un passage très étroit et sans protection; il est juste après les fougères sur la photo ci-dessus. ll  est visible aussi sur la photographie aérienne.

L'été 2018 le passage était momentanément fermé.

Il faut désormais revenir au parking et continuer la RD355 jusqu'au Stiff.

 

 

On arrive ensuite au dessus du Stiff en laissant à droite l'ancien tracé du GR34 et la première casemate signalée dans la page précédente.

Les trous noirs doivent correspondre à des casemates allemandes.

Le Stiff

 

Nous ne sommes pas allés voir, si le ruisseau descendait jusqu'à l'eau ou s'il y avait une chute. Ce sera probablement un thème de promenade pour un été prochain.

 

Pour traverser le Stiif il y a des rondins comme à la Fraternité

puis un pont de bois

Il y a aussi un pont de pierre et des bassin.

 

 

Le fort Robert

Le chemin se poursuit en direction du Fort Robert, où une surprise nos attend;

 

 

Le fort Robert est très important mais l'accès n'est pas recommandé, probablement parce que le nettoyage des chemins n'a pas encore été fait.

 

On continue donc vers Cornouaille en passant au niveau de l'ancien village de Kerlaer.

Le village se trouvait à mi-chemin entre Kergadiou et Cornouaille. Il a été détruit pendant la guerre parce, qu'il gênait les canons allemands, probablement ceux de la batterie haute de Cornouaille.

ici encore il passe très près de la falaise; la route RD355 n'est pas loin non plus.

On voit nettement sur la photographie suivante deux chemins, qui descendent vers des pierres plates au ras de l'eau. Le chemin  de gauche doit être celui, que nous prenions pour aller pêcher. Il y a donc toujours des amateurs.

Cornouaille 

On arrive ensuite à Cornouaille. Le fort, dit « fort Napoléon » n'est plus accessible ; pourtant nous avions l'habitude d'y pénétrer.

 

 

Il y a aussi la batterie haute et les deux batteries basses. Celle de 1660, appelée Batterie de Beaufort, est en ruine et à peu près inaccessible.

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La batterie basse de Cornouaille est intéressante car elle est en assez bon état et facile d'accès avec un grand escalier, du moins sur la fin.

L'escalier avait été nettoyé pour les journées du Patrimoine mais juste assez pour permettre le passage.

Sur une photographie aérienne prise à marée basse on distingue l'ancien quai, qui permettait d’accéder à la batterie par la mer.

Sur la gauche il y a les ruines de la batterie de Beaufort de 1660.

L'extrémité du quai se voit également ci-dessous.

Un aperçu de la pointe de Kerviniou à partir du chemin , que l'on a descendu pour accéder au grand escalier;

Puis le fort de Cornouaille vu d'en haut

On se dirige ensuite vers Kerviniou, ce qui permet de voir à nouveau Cornouaille avec l'autre rive du Goulet.

Kerviniou

 

 

on arrive ensuite au fort de Kerviniou à côté des villages de Kerjean, Kerviniou et Keravrès. Le GR34 passe à travers le fort e rejoint directement celui des Capucins.

Les Capucins

 

 

Le tronçon « Nord-ouest » se termine aux Capucins.

Un chemin permet d'accéder à la plate-forme, qui surplombe l'îlot.

Au niveau de la plate-forme un autre chemin descend jusqu'au pont et permet d'accéder à l'îlot.

Édouard Le Bihan, qui ne marchait jamais sans y être contraint, allait en voiture jusqu'au bout de la plate-forme.

 

 

Pourtant le chemin est au ras d'une falaise haute d'une soixantaine de mètres et sans aucune protection. D'ailleurs elle s’effrite sur presque toute sa longueur.

 

De la plate forme on a une bonne vue sur le fort.

Le chemin à gauche est en fait l'emplacement d'un système de rails, qui permettait l'approvisionnement du fort par wagonnets. Il n'est pas recommandé pour des piétons. Le chemin d'accès, qui passe à droite est relativement aisé mais le pont a perdu ses rambardes.

L'îlot lui-même est un ensemble complexe avec une maison pour le gardien, comme à la pointe des Espagnols d'ailleurs. Un magasin à poudre avec sa voute, un baraquement, le tout à l'abri des attaques. Il y a une batterie face à l'ouest et une batterie de rupture, comme à Cormouaille, face au nord. Il y a enfin un poste d'observation sur le sommet.